De l'importance du journal de bord 4

Publié le par murray

Journal de bord, 12ème entrée:

L'enfer de St Tropez, c'est d'abord l'enfer de la route. Le vaisseau n'avance pas sous un soleil cette fois-ci bien gênant. Les esprits s'échauffent, les enfants pleurent et même les plus anciens n'osent plus sortir. Nous avons donc décidés de faire un long détour nous emmenant dans les terres plus montagneuses, le temps d'un instant de nostalgie, le paysage rappelle les détours des chemins du territoire corse entre deux explosions.

Nous sommes enfin arrivés à l'hôtel des nos companons du sexe faible...enfin moins fort. Cette étape spéciale nous aura permis de gouter à une eau dépourvue de sel, remplacé par du chlore. Apparement le programme de la nuit va comporter alcool, jeux de cartes et peu de sommeil. Ah et dire que l'on attend toute l'année de pouvoir se reposer en vacances!

 

Journal de bord, 13ème entrée:

C'est toujours un plaisir de manger dans une crêperie bretonne sur la côté d'azur, la mondialisation n'a pas de prix. Enfin bon, les crêpes étaient bonnes, évitons de nous plaindre. Heureusement que la nuit a été calme permettant ainsi de digérer ce repas tardif.

Mais comme chaque matin, la lune a laissé place au soleil et nous avons du dire au revoir à nos partenaires pour rentrer à notre campement au bord de l'eau (avec cependant la promesse de se voir une fois l'expédition finie). La journée s'annonce calme et reposée. Je peux déjà sentir la fin approcher laissant place à quelques instants de nostalgie. Mais il reste encore quelques jours, tachons de profiter avec mes camarades le plus possible, après tout l'année prochaine qui pointe déjà à l'horizon semble loin d'être calme.

 

Journal de bord, 14ème entrée:

Contrairement à la veille qui a été calme, cette nouvelle journée a été riche en acrobaties et rebondissements. En effet, nous avons profité de l'après midi avec mes compagnons pour goûter à l'une des traditions locales: l'acrobranche.

Si je suis sans crainte face aux vertiges de l'amour, ceux de la hauteur me touche "légèrement" plus. Mais il faut savoir être fort devant les défis et c'est avec brio (enfin c'est l'impression qui en ressort bien évidement) que nous avons avec mes compagnons relevé ce nouvel obstacle. De quoi nous mettre en appetit pour le fameux dîner du soir dont on nous avait narré les mérites depuis plusieurs jours.

Et quel dîner! Réunissez 15 convives, une jolie serveuse, des assiettes pleines, une jolie serveuse, un burger de la mort, une jolie serveuse et quelques pincées de liquides alcoolisés et vous obtiendrez un excellent dîner. Oh et aurais-je oublié de mentionner le charme de notre serveuse?

Enfin bref, nous sommes rentrés nous coucher le ventre rempli (le portefeuille un peu moins) et joyeux malgré les avaries du vaisseau d'un de nos convives, laissé sur place, l'occasion de revoir et prévenir la serveuse qu'une dépanneuse viendrait s'en occuper dès le lendemain (du vaisseau pas de la serveuse bien sur).

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