De l'importance du journal de bord 3

Publié le par murray

Journal de bord, 8ème entrée:

En ce jour de départ, je ne peux m'empêcher de ressentir un léger pincement à ma pompe sanguine. Nous ne sommes qu'à la moitié du chemin et pourtant l'air a cet amer parfum de fin de vacances. Alors que nous quittons notre campement, rangeant notre matériel dans notre modeste vaisseau, je me rends compte à quel point cette escale dans le monde orange aura été une belle surprise pour nous trois; et dans nos têtes résonnent les traditionnels "si nous avions su, nous serions restés plus longtemps!". Une prochaine fois peut être...

En pleine route vers notre escale éclair à Narbonne, seul le sable présent dans la voiture nous rappelle notre semaine. Mais trève de nostalgie, le voyage n'est pas fini, levons les yeux et regardons droit devant!!

 

Journal de bord, 9ème entrée:

Pour voir des bouchons, encore et toujours des bouchons et avec un joli soleil! L'étape éclair a été un vrai calvaire comme rarement vu jusqu'alors. Les hôtels complets, les campings remplis. Tous, non, un seul camping résiste encore et toujours...et en y entrant, on comprend pourquoi.

Je ne sais pas si c'est la nostalgie de Lacanau qui parle mais le contraste est saisissant. Les hollandais ont été remplacé par des français...enfin des personnes de nationalité française parce que l'on ne peut pas dire que le parler "wesh" soit très académique. Les prix ont augmentés aussi, la qualité par contre est plus sujette à discussion. Fort heureusement, l'étape ne dure qu'une nuit et celle ci se fera pour moi dans notre cher vaisseau pour l'occasion transformé en véritable petit cocon, à l'abri des regars indiscrets. Cela ne m'a cependant pas empêché d'entendre le massage par un jeune groupe des chansons du (trop?) regretté MJ.

La nuit sera courte mais j'entends déjà le bruit de la mer la nuit, je sens le sable chaud et je salive déjà à l'idée des glaces aux parfums exotiques...ou au chocolat. Et demain annonce aussi l'arrivée de deux nouveaux compagnons...ou devrais-je dire plutôt nouvelles. Que le marionnettiste nous garde!

 

Journal de bord, 10ème entrée:

La nuit aura été courte mais le vaisseau n'est pas si inconfortable que cela. Tout du moins il protège des bruits extérieurs. La matinée qui a suivie a été placée sous le signe de la rapidité...reste à savoir si celle-ci était due à l'envie d'aller à Fréjus ou celle de quitter ce lieu rempli de personnes qui sont déjà nos voisins le reste de l'année.

Enfin bon, les bouchons de la veille ont disparu et notre dernière grande étape a été atteinte à une vitesse supraluminique. Le lieu reste inchangé mais garde son plaisir. Il fait bon dans ces contrées et une fois le ventre rempli, nous étions prêts, moi et mes compagnons, à accueillir les deux membres féminins qui vont partager nos deux prochains jours.

Autre évènement majeur: l'occasion de retrouver une connexion internet. Pourtant très étonné de ne pas avoir ressenti les effets du manque pendant la semaine orange, c'est avec plaisir que je retrouve un clavier et un écran connecté au reste du monde: ah le doux clic d'une souris sous un beau soleil!

 

Journal de bord, 11ème entrée:

Quelle erreur de notre part d'accueillir deux nouveaux membres féminins! Les anciens voyageurs avaient peut être raison de refuser les femmes à bord des navires. Le sommeil nous a manqué et quelques heures avec elles nous ont causé plus de fatigue que la semaine orange entière. Fort heureusement le voyage en Italie a été annulé pour être remplacé par du repos sur une serviette, les pieds dans le sable sous un soleil de plomb: je couperai des spaghettis devant mes amis italiens une autre fois.

Pour ce qui est de la soirée: visite du marché local, betises en tout genre allant du maillot de bain en bonbon à la statuette de cire en forme de Johnny sans oublier les traditionnels caricaturistes de plage et autres vendeurs de produits miracles.

Alors que résonne encore les plus grands tubes internationaux repris à la flûte de pan par mes anciens amis péruviens, je sens l'enfer de St Tropez qui nous attends demain.

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